Plusieurs des leaders du Cercle des Nageurs de Marseille (CNM) ont décidé de prendre leur retraite ou de marquer une pause dans leur carrière aux sortir des Jeux de Rio. Mehdy Metella et Clément Mignon, vice-champions olympique avec le relais 4x100m NL, font aujourd’hui figure de cadres du club, et l’on retrouve dans leur vague un collectif de nageurs motivés et ambitieux à l’idée de prendre la relève au plus haut niveau dans les années à venir. A la veille de leur envol pour les Mondiaux petit bassin de Windsor au Canada (6-11 décembre 2016), nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes qui incarnent l’avenir de la natation française pour les questionner sur leur quotidien à l’entrainement et leurs objectifs sportifs.
Depuis septembre 2016, un important renouvellement s’est opéré au sein de l’effectif du CNM. Fabien Gilot, William Meynard, Grégory Mallet, Giacomo Perez Dortona et Ophélie-Cyrielle Étienne ont mis un terme à leur carrière ; Camille Lacourt et Florent Manaudou prennent un break pour s’adonner momentanément à d’autres activités hors des bassins. Le club a donc logiquement enregistré l’arrivée de plusieurs recrues de poids dans ses lignes d’eau cette saison : Anna Santamans et Cloé Hache, deux anciennes nageuses de l’Olympique Nice Natation sélectionnées olympiques à Rio, mais aussi trois jeunes espoirs de la natation française masculine, Nicolas D’Oriano (qui a lui aussi participé aux Jeux cette année et que nous avions rencontré au mois d’octobre) et son ancien partenaire de club aux Dauphins du TOEC Yonel Govindin, ainsi qu’Oleg Garasymovytch, qui a rejoint la structure d’entrainement du CNM mais qui conserve toutefois sa licence au CN Avignon, son club formateur.
Certains de ces nageurs sortaient d’une saison 2015-2016 frustrante d’un point de vue chronométrique. Changer de club était une manière pour eux de se relancer dans un environnement sportif différent en se fondant dans une nouvelle dynamique collective. « Ici, il y a une émulation incroyable, avec de nombreux nageurs ayant déjà participé aux plus grandes compétitions internationales, confie Oleg Garasymovytch. Ça te pousse à donner encore plus au quotidien à l’entrainement. Tu te rends compte dans ces moments-là que la natation est aussi un sport d’équipe. » Malgré de bons résultats la saison dernière, d’autres avaient décidé de rejoindre Marseille pour y trouver de nouvelles sources de motivation. C’est le cas de Yonel Govindin : « A Toulouse, j’ai progressé régulièrement pendant quatre ans. Mais quand je reste dans une routine, j’ai tendance à saturer. Cela m’est arrivé lorsque je vivais en Guyane. A 18 ans, j’avais complètement arrêté la natation, je ne voulais plus en entendre parler. A la rentrée 2016, soit je changeais de club, soit j’arrêtais. » Tous soulignent la simplicité avec laquelle ils se sont intégrés à leurs nouveaux groupes, ainsi que le naturel avec lequel s’effectue la transition entre les jeunes et les anciens du club. Même si « je n’ai pas encore vu Flo (Manaudou) une seule fois à l’entrainement, il est revenu pour les Interclubs sans avoir nagé et il a fait des temps monstrueux ! », nous glisse Yonel admiratif.
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L’entrainement
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Chaque semaine, plusieurs séances collectives sont organisées entre les trois groupes élites spécialisés du CNM (50m, 100m, ou 200m). Il faut dire qu’en début de saison notamment il est fondamental pour tout le monde de nager un volume conséquent, même chez les sprinters. « Ces derniers temps, les séances ressemblaient plus à de l’entrainement de demi-fond ! On nageait 6 à 7 kilomètres, deux fois par jour. Les coachs insistent là-dessus : pour nager vite sur 100m, il faut être bon sur 200m, et donc prendre de la caisse », nous explique Mathilde Cini, spécialiste des épreuves de sprint en dos et en nage libre. « C’est pour cela que j’ai disputé le 200m NL à Angers aux Championnats de France petit bain (64ème des séries, 1.52.76) », sourit Yonel Govindin, lui qui est davantage spécialiste du 50m mais qui s’entraine aussi avec l’ambition de performer sur le 100m cette année.

Yonel Govindin
Le contenu des séances donne donc la part belle au crawl et au 4N, mais les spécialistes des autres disciplines accumulent aussi les kilomètres dans leur nage de prédilection. C’est le cas de Jean Dencausse, qui attaque sa troisième saison au CNM. « L’été dernier, avec Julien Jacquier (son entraineur de l’époque, il nage désormais dans le groupe de Mathieu Burban), on travaillait sur des séries de 3km en brasse, des 10x300m, des 30x100m, avec des départs courts et des intensités fortes. Sur le 30x100m, par exemple, c’était progressif, par blocs de 10 : 10 en 1.22, 10 en 1.18 et 10 en 1.15, avec des départs entre 1.50 et 2.00. On met donc une grosse proportion de brasse dans les entrainements, il le faut pour performer sur 200m au niveau international. L’an dernier, on a fait des stages à Tenerife, et j’ai eu la chance de voir Marco Koch (recordman du monde du 200m brasse en petit bassin, champion du monde en titre sur la distance en grand bassin) s’entrainer là-bas à ce moment-là. On le voyait faire des séries impressionnantes de 30x100m, en combinaison, à des allures très rapides ! » Le jeune brasseur du CNM apprécie aussi grandement les séries en crawl ou en 4N qui jalonnent ses entrainements : « Ne nager que de la brasse tout le temps, ça ne serait pas bon pour le moral. La brasse et le pap se sont des nages très éprouvantes mentalement et physiquement, ne faire que ça serait impossible. Travailler le crawl et le 4N à côté, ça fait du bien, ça aère aussi la tête et les muscles. »
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Le travail technique
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Si tous les nageurs du CNM suivent un plan d’entrainement collectif qui doit les amener au pic de leur forme au mois de mai 2017 pour les Championnats de France en grand bassin de Schiltigheim, les entraineurs individualisent aussi le contenu de certaines séances, notamment pour travailler des points techniques spécifiques.

Cloé Hache
Depuis son arrivée à Marseille, Cloé Hache a passé de nombreuses heures dans l’eau à peaufiner sa technique en crawl sous la houlette de Mathieu Burban. « On a passé certains entrainements entiers à ne travailler que sur ma technique. Je nageais à peine 2000m en deux heures. Il me faisait répéter toujours les mêmes mouvements, avec des éducatifs, jusqu’à-ce que ça fonctionne. On a aussi beaucoup utilisé la vidéo, c’était nouveau pour moi. On apprend énormément en se voyant nager. » Et même lorsqu’elle accumule du volume, avec deux semaines d’entrainement à 60km, elle et son entraineur ne prêtent pour l’instant guère d’attention aux temps réalisés en séries, se focalisant avant tout sur l’intégration du geste et son efficacité. « J’ai fait beaucoup de travail en aéro avec palmes et tuba, pour assimiler les changements au niveau de la fixation du bras à l’avant. »

Jean Dencausse
En charge du « groupe 200m », Mathieu Burban a également profité de ce début de saison pour accomplir du travail technique avec Jean Dencausse, à raison de deux séances hebdomadaires dédiées. Le brasseur s’est concentré sur le mouvement de son ciseau de brasse. « Mathieu s’est rendu compte que lorsque je termine mon mouvement, mes genoux partent vers l’extérieur au lieu de rester figés. On a bossé là-dessus avec du travail de pull boy, pour garder les genoux serrés, et aussi par des exercices avec élastique, pour travailler en contre résistance. » Et comme Cloé Hache, il insiste sur l’importance de la vidéo : « Je pense que ça aide de se visualiser nager : il y a toujours un écart, qui peut-être énorme, entre ce que tu penses faire dans l’eau et ce que tu fais réellement. Je m’en rends compte aussi en crawl : j’avais un défaut, ma main droite partait vers l’extérieur, et c’est la vidéo qui m’a permis de le corriger. »
La quête de perfectionnement technique concerne aussi les sprinters entrainés par Julien Jacquier ; dans son groupe également deux séances de 45 minutes sont dévolues à la technique chaque semaine. L’an dernier, c’est lui qui avait aidé Mathilde Cini à orienter sa technique de crawl vers une nage « bras tendus » pour chercher à tirer davantage d’eau lors du retour immergé. Un parti pris technique couronné de succès avec des gains chronométriques considérables qui ont permis à la Valentinoise d’acquérir un statut de titulaire dans le relais 4x100m NL olympique féminin à Rio (à la fin de la saison 2015, avant le passage « bras tendus », le record personnel de Mathilde sur 100m NL était de 56.20 ; elle a nagé 54.44 en finale des N1 de Montpellier en 2016).

Mathilde Cini
Cette année, c’est au tour de Yonel Govindin de revisiter sa technique en crawl sous la supervision de Julien Jacquier. « Il trouvait que je moulinais trop, que je manquais de coordination. On travaille là-dessus, pour rechercher davantage de puissance à chaque passage de bras. » Le travail tout juste entamé semble d’ores et déjà donner des résultats probants. « Aux Championnats de France petit bassin d’Angers, je passe de 22.2 à 21.6. Il y a un gain de puissance et un gain technique certain. Je progresse plus vite que ce qui était prévu ! »
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Les Championnats de France petit bassin d’Angers
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Les Championnats de France petit bassin d’Angers constituaient ainsi un premier test grandeur nature pour valider le travail technique accompli depuis la rentrée à l’entrainement. « On voulait surtout voir comment ma nage tenait en situation de course, explique Cloé Hache, pour laquelle le constat semble également concluant. J’arrive à caler mon tempo, ce que je ne parvenais pas à faire avant. J’avais tendance à partir trop vite, ma nage se dégradait au fil de la course. Avec la nouvelle manière dont j’appuie dans l’eau, j’arrive à conserver une certaine vitesse tout au long de la course et même à accélérer sur la fin, à relancer tout en continuant à prendre de l’eau. » A la clé, un record personnel sur 400m NL (4.11.88) et son meilleur chrono sur 200m depuis deux ans (1.57.20).
Pour Jean Dencausse, Oleg Garasymovytch et Yonel Govindin, le bilan sportif de la compétition est on ne peut plus positif : en réalisant les « minimas jeunes » sur leurs épreuves de prédilection respectives (200m brasse, 200m dos et 50m NL), ces trois jeunes nageurs sont en effet parvenus à décrocher leur qualification pour les Mondiaux en petit bassin de Windsor (6-11 décembre 2016), une grande première pour eux à ce niveau.

Yonel Govindin
Tous les trois paraissent très agréablement surpris par le niveau de performance qu’ils ont été capables d’afficher à ce moment encore précoce de la saison. « Après mes bonnes performances de l’été, j’avais ré-attaqué cette nouvelle saison confiant, explique Jean Dencausse (il avait notamment pris la tête des bilans français 2016 sur 200m brasse grand bassin en améliorant son record fin juillet à Amiens, 2.12.17). Mais on ne s’était pas vraiment préparé pour Angers, je ne pensais pas nager très vite. Évidemment, j’espérais me rapprocher du chrono pour les Mondiaux, mais je ne pensais pas le faire. Après deux ans où j’avais eu un peu de mal, c’est super de voir que ça repart ! » Même son de cloche chez Yonel Govindin : « Je suis surpris par ces résultats. J’avais coupé après les N1 de Montpellier en avril dernier. J’avais échoué à me qualifier aux Euros de Londres, je n’avais plus de motivation. Je n’ai vraiment repris qu’en septembre avec Marseille. A Angers, je ne pensais pas du tout me qualifier pour les Mondiaux en petit bassin. Je voulais juste améliorer mon temps et accrocher un podium. Quand j’ai terminé ma course, j’étais content parce que j’avais terminé troisième, je ne savais même pas que j’avais fait les minimas ! »

Oleg Garasymovytch
Oleg Garasymovytch pointe des éléments explicatifs à ce succès inattendu. « Le travail avec le préparateur mental du club, Thomas Sammut, m’a énormément apporté en quelques séances. C’était complètement nouveau pour moi. Ça m’a aidé dans ma manière d’aborder la compétition. » Il met également en avant la dynamique collective au sein du CNM qui produit aussi son effet en compétition. « Venir à Angers avec une équipe dont plusieurs nageurs avaient pour objectif de se qualifier aux Mondiaux, je me sentais moi-même porté, ça donne forcément des idées. » Comme ses camarades d’entrainement, le dossiste relativise toutefois la portée de cette qualification : « Après ma qualif, les coachs m’ont vite remis les pieds sur terre. C’est bien, mais ce n’est pas la finalité, il y a encore toute une saison à venir. L’objectif majeur, c’est les Championnats de France grand bassin. »
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Les Mondiaux petit bassin de Windsor
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Les qualifiés rappellent unanimement que ces Mondiaux en petit bassin constituent d’abord une compétition de travail au service de la saison en grand bassin à venir. Mathilde Cini, également sélectionnée pour les Mondiaux petit bassin de Windsor, synthétise parfaitement cet état d’esprit partagé : « Je ne perds pas de vue mon objectif principal. Toute l’année je m’entraine pour réussir en grand bassin. Le petit bassin permet de régler des détails techniques qui seront utiles en grand bain, sur les coulées notamment. »

Mathilde Cini
Les plus jeunes profiteront en outre de l’évènement pour capitaliser de l’expérience à haut niveau. « Je vais nager toutes les épreuves de brasse, le 200m NL et certainement deux relais, nous dit Jean Dencausse. L’objectif sera d’accumuler les courses, d’observer et de jauger le niveau de la concurrence, pour voir tout le boulot qu’il y a encore à faire. Je ne sais pas exactement quel sera mon état de forme. On a fait une petite semaine de travail après Angers pour créer un léger pic de fatigue, et la semaine avant les Mondiaux on relâche complètement pour arriver au Canada le plus frais possible. Ça n’est pas une préparation optimale mais je vais essayer d’aller chercher mes meilleurs temps. » Yonel Govindin, qui s’alignera sur 50m papillon et 50m NL en individuel, ainsi qu’avec le collectif du relais 4x50m NL, tient un discours similaire : « Je sais ce qui m’attend aux Mondiaux, j’ai encore énormément de travail pour rivaliser là-bas. Je le prends d’une manière très professionnelle, comme une étape qui me permettra de grandir et de prendre de l’expérience. »
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La saison 2017 en grand bassin
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Pour l’ensemble des nageurs du CNM, les Championnats de France en grand bassin de Schiltigheim qualificatifs pour les Mondiaux de Budapest constitueront l’objectif phare de la saison en mai 2017. Néanmoins, au regard de leurs records personnels respectifs, les minimas ne paraissent pas aussi accessibles pour chacun des nageurs, ce qui implique des approches de l’évènement légèrement différentes.
Par le passé, Mathilde Cini a déjà réalisé les minimas requis sur 100m NL et les a approchés de près sur les épreuves de dos. « Je ne vais pas me fermer de porte, on travaillera le crawl et le dos. Ce sont deux nages alternées aux mouvements similaires, avec un travail de coulée complémentaire. J’arriverai aux France sans pression au mois de mai, pour m’amuser, et on fera le bilan à la fin de la compétition. L’an dernier, en vue de la qualif olympique, je m’étais mis beaucoup de pression sur le 100m dos, et j’avais finalement performé sur le 100m NL, où je m’étais présentée beaucoup plus décontractée. »

Jean Dencausse
Jean Dencausse misera lui prioritairement sur le 200m brasse, épreuve sur laquelle il se sent aujourd’hui techniquement le plus à l’aise et où le cut des minimas semble à sa portée (2.11.11, à tout juste une seconde de son record personnel). « Mais je nagerai toute la brasse. Le travail du 100m et celui du 200m sont très complémentaires, surtout en grand bain. Ça sera plus compliqué cette année sur 50m, je n’ai pas encore la nage adéquate, pas assez de puissance. »
De son côté, Yonel Govindin donnera priorité au 50m NL (minimas 22.10, à trois petits dixièmes de sa meilleure marque), son épreuve de coeur, mais pas seulement. « On avait posé comme condition à ma venue au CNM que je devrais aussi m’entrainer pour le 100m NL. On savait qu’après les Jeux de Rio les « grands » allaient s’arrêter et que des places allaient se libérer sur le relais 4x100m. Ça sera aussi un objectif pour moi. »

Oleg Garasymovytch
Pour Oleg Garasymovytch, au vu des progrès démontrés en petit bassin, la qualification individuelle sur 200m dos est « un objectif ambitieux mais réaliste. Toutefois, je prendrai les choses comme elles viennent. L’an dernier je m’étais mis pas mal de pression pour les minimas aux Euros, ça m’a un peu joué des tours. Je travaille dur, j’ai envie, je crois en moi. 1.57.5, je ne vois pas ça comme quelque chose d’inatteignable. »
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Les Jeux de Tokyo en 2020
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La plupart de ces nageurs n’ont pas encore vingt ans, et le plus âgé de ceux que nous avons cité, Yonel Govindin, n’en a que vingt-trois. Ils ont ainsi naturellement le regard tourné vers les Jeux de Tokyo en 2020, même si tous n’appréhendent pas cette échéance de long terme de la même manière.
Certains des plus jeunes, comme Jean Dencausse, n’ont pas connu l’aventure olympique de Rio en 2016. « Mais ça n’était pas frustrant de ne pas en être. Je suis encore très jeune, les Jeux, je pourrai les faire plus tard, avec davantage d’armes et de bagage. Tokyo, c’est évidemment l’objectif à long terme. Même si les étapes à franchir sont nombreuses. Je dois encore accumuler des courses et de l’expérience à haut niveau. » Au CNM, ses deux camarades d’entrainement Oleg Garasymovytch et Nicolas D’Oriano, nés comme lui en 1997, cultivent exactement la même ambition, ce qui contribue à entretenir une forte émulation collective. « L’objectif final est dans quatre ans. Tokyo, c’est une ambition que j’ai envie d’avoir », confesse le dossiste.

Cloé Hache
D’autres, comme Yonel Govindin, se montrent plus prudents : « C’est dans un coin de ma tête, comme pour chaque nageur. L’objectif est présent. Après, il faut garder les pieds sur terre et procéder étape par étape. » La tonalité est semblable chez Mathilde Cini et Cloé Hache, toutes deux sélectionnées en relais cette année à Rio. « Je prends les années comme elles viennent, explique Mathilde. Évidemment j’aimerais aller aux Jeux de Tokyo, mais c’est dur mentalement de se projeter aussi loin, de savoir quel sera mon niveau dans trois ans. Peut-être que je serai là, mais je n’ai pas envie de me projeter. » Toutefois, derrière les discours précautionneux, l’ambition sportive demeure intacte : « Après avoir participé aux Jeux cette année, je devrais avoir progressé dans quatre ans et pouvoir prétendre à me qualifier en individuel, admet Cloé. J’ai disputé de nombreuses compétitions internationales ces dernières années, mais toujours en relais. Ce n’est pas tout à fait la même chose ! »
Un grand merci à Mathilde Cini, Jean Dencausse, Oleg Garasymovytch, Yonel Govindin et Cloé Hache pour leur disponibilité à l’occasion de l’Open des Alpes à Grenoble.
Nous leur souhaitons le meilleur pour la suite de leur saison sportive.
Nous suivrons cela de près dans les jours à venir à l’occasion des Mondiaux petit bassin de Windsor au Canada.
On a de très bons jeunes nageurs, à eux de passer le cap au-dessus, que ce soit physiquement, techniquement, mais aussi mentalement. Bien entendu, on sera attentif à leurs prestations tout au long de la saison…
La technique reste la base de l’entraînement avant le kilométrage. Malheureusement pour de nombreux éducateurs elle passe après le kilométrage.